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Les axes de recherche

En termes de méthodologie, le Laboratoire d'Études en Sciences des Arts fait le choix de faire coexister deux pratiques.
D’une part, et selon les chercheurs concernés, les travaux liés à une herméneutique ouverte aux influences des différentes écoles (école de Francfort, nouvelle critique, iconologie warburgienne), mais également à la constitution d’une connaissance qui s’appuie sur le croisement des champs épistémologiques et cognitifs de la philosophie, de l’anthropologie, de la sociologie, des sciences dites « dures » ou de l’écologie.
D’autre part, le LESA veut développer des programmes en s’appuyant sur la pratique artistique et sur les enjeux actuels de la recherche/ action et de la recherche création.

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Les programmes

Les programmes, transversaux et incluant des dimensions disciplinaires retenus sont les suivants :

À quoi s’ajoute le projet de construction d’une base de données intitulée « Arrêt sur les mots ». Travail tant sémiotique que sémantique qui invitera les membres du LESA à participer à l’élaboration d’un lexique de recherche sur l’art actuel.

UNE BASE DE DONNÉES

Arrêt sur les mots

1- Recherche/action

Se fondant entre autres sur des expériences menées in situ, sur les territoires nationaux et internationaux, le LESA s’oriente vers une pratique scientifique basée sur l’analyse de recueillement de données, l’enquête, l’entretien, la recherche par le film, afin de figurer un espace de ressources synthétisées et mises à disposition.

2 – Recherche création

Le LESA associe étroitement recherche artistique et recherche théorique, en lien avec diverses institutions artistiques extérieures. Il s’agit de favoriser des projets dans lesquels la relation entre geste créateur et action collaborative est déterminante dans le processus de fabrication d’œuvres et dans l’approche des études sur l’art (recherche par le film, production d’œuvres et d’expositions, événements associant colloques et expositions…).

Ces types de pratiques de la recherche au sein du LESA inscrivent celui-ci, à partir des Arts et des sciences de l’art, tout à la fois dans le champ des sciences humaines, de l’Homme et de la Nature. C’est volontairement que le LESA s’ouvre ainsi à des travaux qui le configurent dans la perspective d’appels à projet, inter-laboratoires et transdisciplinaires.

Enfin, soulignons-le, le LESA soutient la présence des doctorants dans les programmes, mais également les encourage à innover et à proposer des initiatives Junior : journées d’études, invitations de chercheurs, colloques, publications scientifiques, etc.

Fort de cette structuration, l’évolution du LESA entend ainsi répondre aux enjeux qu’induisent les pratiques artistiques, leur perception, leur réception et leurs actions. A travers ceux-ci, c’est bien la tentative de cerner ce que d’aucuns nomment la singularité, la subjectivité, les modes de subjectivations de l’être humain qui est un objet de recherche, tant du point de vue de la création que de celui de la réception. Soit, une manière de travailler au saisissement de ce qui fait la relation de l’être au monde, ses relations complexes au mouvement de l’Histoire, ses modes d’organisation technique et écologique, ses liens avec l’environnement soumis aux mutations comme à la constance. Là où, en définitive, l’esthétique continue de réfléchir des formes de reflet de ce monde et des pratiques de dépaysement.

Adossé au Projet Turbulence et Cube qui se concrétisera en 2019, en lien avec les formations de Master qui ont été repensées (12 ects communs aux champs disciplinaires et aux Parcours type) afin d’être articulées à la stratégie et aux finalités du LESA, différentes initiatives, reconduites et nouvelles, ont été prises à destination des publics formés au sein d’AMU, mais également en prenant en compte nos partenaires nationaux et internationaux.

L’architecture du Département Arts croise ainsi formation et recherche, notamment en y ajoutant, hors formation, une offre de séminaires à destination des étudiants de Master et des doctorants, animée par les Enseignants-Chercheurs ou les jeunes chercheurs que sont les étudiants inscrits en thèse et cotutelle de thèse (plus de 40 doctorants sont inscrits au LESA) rattachée à l’École Doctorale ED 354 : 

  • Séminaire cinéma « Sites de l’image »
  • Séminaire arts plastiques et visuels « Biomorphisme et création artistique », en lien avec le programme Images en transit – Territoires et médiums, le CEPERC et le CNRS
  • Séminaire annuel ERAC-FAIAR-AMU, en lien avec le programme Arts, Médiation et Scènes aujourd’hui et le programme Trans
  • Séminaire franco-libanais, en lien avec le programme Arts, Médiation et Scènes aujourd’hui et le programme Trans
  • Séminaire film de recherche/recherche par le film, en lien avec le programme Entretiens
  • Séminaire franco-allemand, en lien Arts, Médiation et Scènes aujourd’hui avec le programme Trans.

Dans le prolongement de ces séminaires, deux rendez-vous sont organisés à destination de tous les publics : Histoires d’autres et les rencontres de Vitez.

À l’Horizon 2021-2022, et pour le prochain quadriennal, le résultat ou le bilan auquel l’ensemble des membres du LESA aura contribué nous positionnera afin de demander une labélisation IRD (institut de recherche pour le développement). C’est-à-dire la reconnaissance de nos travaux de recherche, au plan européen et international.

En cela, ce qui se fait à ce jour (nombreux accords de coopération internationale avec diverses institutions ou universités d’Allemagne, du Brésil, du Liban, de Belgique… qui sont entrées dans une stratégie de Mise en Réseau de la Recherche) et les projets qui sont à venir (la Réunion, le Vietnam, le Québec, le bassin méditerranéen…) nous conduiront à évoluer vers une recherche structurée et soutenue par les agences nationales et internationales auprès desquelles nous pourrons postuler.