Les axes de recherche
Le Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts (UR 3274) regroupe l’ensemble des secteurs artistiques d’Aix-Marseille Université. Il est rattaché à l’UFR ALLSH au sein de l’école doctorale ED 354 Langues, Lettres et Arts et soutient les recherches et travaux spécialisés dans les disciplines portées par ses enseignants-chercheurs : arts plastiques, création numérique, arts de la scène, cinéma, esthétique et sciences des arts, médiation culturelle des arts, musique et sciences de la musique. Dans ses programmes de recherche et dans ses équipes, le LESA favorise les projets transversaux faisant ressortir des problématiques communes en art et sciences des arts, menant de front une réflexion à partir des pratiques artistiques de certains de ses chercheurs mais aussi sur les pratiques épistémologiques, historique, critiques, philosophiques et sur l’articulation théorie/pratique. Il privilégie les esthétiques générales et appliquées portant sur les thématiques contemporaines posant des interrogations sur la transversalité ou l’intermédialité entre les différentes disciplines.
Les axes de recherche et les programmes sont les suivants :
I – AXE I : Espèces d’Espaces
I a – Programme « Trans » (dir. Yannick Butel)
I b – Programme « S’entretenir – Créations contemporaines : les mots pour le dire » (dir. Anyssa Kapelusz et Arnaud Maïsetti)
II – Axe II – Épistémès : pratiques et théories des arts
II a – Sites de l’image (dir. Jean-Michel Durafour)
II b – Epistémologies depuis les arts (dir. Damien Beyrouthy et Judith Dehail)
II c – antiAtlas des épistémicides (dir. Anna Guilló)
Axe III – Reconfigurations politiques du sensible : (s’)informer (de) l’informe
III a – Politiques du regard (dir. Caroline Renard)
III b – Esthétiques anarchistes : l’art et le non-gouvernable (dir. Frédéric Pouillaude)
III c – Chansons et images : des expériences artistiques à la fabrication des succès grâce
aux vidéo-clips (dir. Jean-Marie Jacono et Étienne Kippelen)
En termes de méthodologie, le LESA fait le choix de faire coexister deux pratiques. D’une part, et selon les chercheurs concernés, les travaux liés à une herméneutique ouverte aux influences des différentes
écoles (école de Francfort, nouvelle critique, iconologie warburgienne), mais également à la constitution d’une connaissance qui s’appuie sur le croisement des champs épistémologiques et cognitifs de la philosophie, de l’anthropologie, de la sociologie, des sciences dites « dures » ou de
l’écologie. D’autre part, le LESA veut développer des programmes en s’appuyant sur la pratique artistique et sur les enjeux actuels de la recherche création :
Recherche création : le LESA associe étroitement recherche artistique et recherche théorique, en lien avec diverses institutions artistiques extérieures. Il s’agit de favoriser des projets dans lesquels la relation entre geste créateur et action collaborative est déterminante dans le processus de fabrication d’œuvres et dans l’approche des études sur l’art (recherche par le film, production d’œuvres et d’expositions, événements associant colloques et expositions…).
Recherche/action : se fondant entre autres sur des expériences menées in situ, sur les territoires nationaux et internationaux, le LESA s’oriente vers une pratique scientifique basée sur l’analyse de recueillement de données, l’enquête, l’entretien, la recherche par le film, afin de figurer un espace de ressources synthétisées et mises à disposition.
Ces types de pratiques de la recherche au sein du LESA inscrivent celui-ci, à partir des Arts et des sciences de l’art, tout à la fois dans le champ des sciences humaines, de l’Homme et de la Nature. C’est volontairement que le LESA s’ouvre ainsi à des travaux qui le configurent dans la perspective d’appels à projet, inter-laboratoires et transdisciplinaires.
Le LESA soutient également la présence des doctorants dans les programmes, mais également les encourage à innover et à proposer des initiatives Junior : journées d’études, invitations de chercheurs, colloques, publications scientifiques, etc.
Fort de cette structuration, le LESA entend ainsi répondre aux enjeux qu’induisent les pratiques artistiques, leur perception, leur réception et leurs actions. A travers ceux-ci, c’est bien la tentative de cerner ce que d’aucuns nomment la singularité, la subjectivité, les modes de subjectivations de l’être humain qui est un objet de recherche, tant du point de vue de la création que de celui de la réception. Soit, une manière de travailler au saisissement de ce qui fait la relation de l’être au monde, ses relations complexes au mouvement de l’Histoire, ses modes d’organisation technique et écologique, ses liens avec l’environnement soumis aux mutations comme à la constance. Là où l’esthétique continue de réfléchir des formes de reflet de ce monde et des pratiques de dépaysement.
Adossé au bâtiment Turbulence à Marseille et Cube à Aix-en-Provence, le LESA œuvre en lien avec les formations de Master qui ont été repensées afin d’être articulées à la stratégie et aux finalités du laboratoire. L’architecture du Département Arts croise ainsi formation et recherche, notamment en y ajoutant une offre de séminaires à destination des étudiants de Master et des doctorants, animée par les enseignants-chercheurs ou les jeunes chercheurs inscrits en thèse et cotutelle de thèse et rattachés à l’École Doctorale ED 354 :
Le LESA développe également un grand nombre de partenariats nationaux et internationaux (Allemagne, Liban, Québec, Brésil) et s’investit dans plusieurs manifestations en direction de publics non universitaires et élargis.
I – AXE I : Espèces d’Espaces
I a – Programme « Trans » (dir. Yannick Butel)
I b – Programme « S’entretenir – Créations contemporaines : les mots pour le dire » (dir. Anyssa Kapelusz et Arnaud Maïsetti)
II – Axe II – Épistémès : pratiques et théories des arts
II a – Sites de l’image (dir. Jean-Michel Durafour)
II b – Epistémologies depuis les arts (dir. Damien Beyrouthy et Judith Dehail)
II c – antiAtlas des épistémicides (dir. Anna Guilló)
Axe III – Reconfigurations politiques du sensible : (s’)informer (de) l’informe
III a – Politiques du regard (dir. Caroline Renard)
III b – Esthétiques anarchistes : l’art et le non-gouvernable (dir. Frédéric Pouillaude)
III c – Chansons et images : des expériences artistiques à la fabrication des succès grâce aux vidéo-clips (dir. Jean-Marie Jacono et Étienne Kippelen)
En termes de méthodologie, le LESA fait le choix de faire coexister deux pratiques. D’une part, et selon les chercheurs concernés, les travaux liés à une herméneutique ouverte aux influences des différentes écoles (école de Francfort, nouvelle critique, iconologie warburgienne), mais également à la constitution d’une connaissance qui s’appuie sur le croisement des champs épistémologiques et cognitifs de la philosophie, de l’anthropologie, de la sociologie, des sciences dites « dures » ou de l’écologie. D’autre part, le LESA veut développer des programmes en s’appuyant sur la pratique artistique et sur les enjeux actuels de la recherche création :
Recherche création : le LESA associe étroitement recherche artistique et recherche théorique, en lien avec diverses institutions artistiques extérieures. Il s’agit de favoriser des projets dans lesquels la relation entre geste créateur et action collaborative est déterminante dans le processus de fabrication d’œuvres et dans l’approche des études sur l’art (recherche par le film, production d’œuvres et d’expositions, événements associant colloques et expositions…).
Recherche/action : se fondant entre autres sur des expériences menées in situ, sur les territoires nationaux et internationaux, le LESA s’oriente vers une pratique scientifique basée sur l’analyse de recueillement de données, l’enquête, l’entretien, la recherche par le film, afin de figurer un espace de ressources synthétisées et mises à disposition.
Ces types de pratiques de la recherche au sein du LESA inscrivent celui-ci, à partir des Arts et des sciences de l’art, tout à la fois dans le champ des sciences humaines, de l’Homme et de la Nature. C’est volontairement que le LESA s’ouvre ainsi à des travaux qui le configurent dans la perspective d’appels à projet, inter-laboratoires et transdisciplinaires.
Le LESA soutient également la présence des doctorants dans les programmes, mais également les encourage à innover et à proposer des initiatives Junior : journées d’études, invitations de chercheurs, colloques, publications scientifiques, etc.
Fort de cette structuration, le LESA entend ainsi répondre aux enjeux qu’induisent les pratiques artistiques, leur perception, leur réception et leurs actions. A travers ceux-ci, c’est bien la tentative de cerner ce que d’aucuns nomment la singularité, la subjectivité, les modes de subjectivations de l’être humain qui est un objet de recherche, tant du point de vue de la création que de celui de la réception. Soit, une manière de travailler au saisissement de ce qui fait la relation de l’être au monde, ses relations complexes au mouvement de l’Histoire, ses modes d’organisation technique et écologique, ses liens avec l’environnement soumis aux mutations comme à la constance. Là où l’esthétique continue de réfléchir des formes de reflet de ce monde et des pratiques de dépaysement.
Adossé au bâtiment Turbulence à Marseille et Cube à Aix-en-Provence, le LESA œuvre en lien avec les formations de Master qui ont été repensées afin d’être articulées à la stratégie et aux finalités du laboratoire. L’architecture du Département Arts croise ainsi formation et recherche, notamment en y ajoutant une offre de séminaires à destination des étudiants de Master et des doctorants, animée par les enseignants-chercheurs ou les jeunes chercheurs inscrits en thèse et cotutelle de thèse et rattachés à l’École Doctorale ED 354 :
Le LESA développe également un grand nombre de partenariats nationaux et internationaux (Allemagne, Liban, Québec, Brésil) et s’investit dans plusieurs manifestations en direction de publics non universitaires et élargis.