Lyadh EL KAHLA

Cette thèse va permettre d’explorer et de comprendre un terrain peu étudié et peu connu de politique culturelle et musicale : celui de la Tunisie. Ce projet sur la Tunisie post 2011 permet d’enrichir la palette des sociétés et cultures appartenant au bassin méditerranéen et porteurs de spécificités diverses. Le terrain tunisien est travaillé par plusieurs sortes d’apports et d’influences qui déterminent des aspects importants de son évolution récente. Le cas tunisien ouvre ainsi la possibilité de mieux relier l’AMU à son horizon méditerranéen en opérant un focus sur un pays du Maghreb, en pleine effervescence. En plongeant dans son évolution récente, l’étude que nous proposons de faire apportera des éléments qui permettent de comprendre les formes prises par les expériences engagées dans le cadre de la politique culturelle d’un pays qui traverse une transition politique dans le but de se doter d’institutions plus démocratiques. Que nous donne à lire la politique culturelle musicale post-2011 sur les processus en cours ? Quelle est la portée des textes, des décisions et des actions publiques ? Au cours des années qui ont suivi le changement de régime, la politique de l’État est elle en accord/ en conflit/ en débat avec les données culturelles, économiques et sociales environnantes ?