Hoda HAMEDI
Doctorante : études cinématographiques et audiovisuelles, sous la direction du Professeur: Thierry Roche et la codirection de Madame Homa Lessan Pezechki.
Après avoir terminé mes études de scénographie à l’Académie des Beaux-Arts de Florence, j’ai poursuivi mes recherches en art de la scène à Paris VIII. J’ai choisi ce sujet dans le domaine du cinéma documentaire dont l’intérêt est de regrouper plusieurs disciplines : la scénographie, le dessin, l’anthropologie, la mythologie et les anciennes traditions populaires.
Grégoire INGOLD
Alejandro LEON CANNOCK
Fanny TERNO
Sergio VALENZUELA ESCOBEDO
Thomas VAUTHIER
David YON
David Yon a obtenu en 2005 un Master Documentaire de création à l’Université Grenoble Alpes où il a été enseignant associé PAST de 2012 à 2017. Il est l’un des fondateurs de la revue cinématographique Dérives (www.derives.tv). Son premier film, “Les oiseaux d’Arabie”, a remporté en 2009 le prix du moyen métrage à Doclisboa (Portugal) et aux écrans documentaires (France). Son deuxième film, “La Nuit et l’enfant”, est sorti en salle le 7 septembre 2016 et a été en sélection à la Berlinale section Forum 2015. Le film a également reçu le prix spécial du jury au Fronteira International Film Festival 2015 (Brésil).
Depuis octobre 2017, au sein du LESA, sous la direction de Thierry Roche et du cinéaste Tariq Teguia, il travaille à l’écriture d’une thèse intitulée “Robert Kramer et la quête d’une ligne incandescente qui traverse le temps” ainsi qu’à la réalisation du film “Ne me guéris jamais”.
Mouna KARIMI
Doctorante en thèse “Pratique et théorie de la création”, sous la direction de Thierry Roche. Elle aborde le sujet de la mise en scène des représentations de femmes au sein du cinéma marocain, en observant les constructions identitaires, les clichés et stéréotypes, ainsi que les nouvelles formes de réappropriations des codes esthétiques et symboliques par les cinéastes femmes, elle analyse le comportement spectatoriel et l’effet produit par la fiction filmique au sein des groupes sociaux du pays. Elle s’attache également à faire le lien entre la réalité sociale des femmes au sein du pays et les discours des personnages fictifs les plus présents sur les petits et grands écrans. Son travail use de l’image filmique, comme outil sociologique, vecteur et révélateur de mutation au sein des sociétés où la pratique de l’image est encore conflictuelle. En parallèle de son travail de recherche, elle exerce en tant qu’enseignante, réalisatrice documentaire et chargée de production avec diverses structures et à titre indépendant. Elle intervient aussi en tant que formatrice au sein d’ateliers pédagogiques qui utilisent l’image comme un espace de parole sociale.
Dans sa pratique artistique, Mouna explore différents médiums (photographie, vidéo, création plurielle et écriture) à travers lesquels réfléchi les représentations des corps de femmes, des espaces et des pratiques du féminin. Ces notions sont développées dans son travail à travers différents contextes et procédés, qui oscillent entre l’observation d’une intimité frontale au travers de la parole et l’exercice de l’écoute, la collecte de récits, leur mise en liens et leurs expositions, l’exploration de la symbolique des objets et des espaces ou structures assimilés à l’univers féminin maghrébin. En s’intéressant à son expérience personnelle de ce qui définit l’appartenance identitaire, elle réfléchit les sentiments d’anormalité et d’atypie vécues par les femmes marocaines d’aujourd’hui au sein de leur groupe sociale et de la communauté cultuelle et culturelle. Elle se réapproprie les récits individuels collectés durant ses différents travaux de recherche pour en projeter une « narration fictionnelle documentée », fantasmée et anonyme, afin de permettre la transmission et la visibilité de ces expériences anonymes multiples au travers d’une narration à voix unique.