Le transfert du genre tableau vivant, de la scène à sa représentation cinématographique, suppose de questionner la valeur du vivant en circulation dans l’art. Qu’est-ce qui fait vie dans un tableau et comment, confiée à l’écran, cette vie naturelle peut-elle s’étendre ? En retournant aux conditions anthropologiques de l’acte de peindre : la vie qui précède, accompagne et excède le moment peint ; le film Van Gogh de Maurice Pialat épanouit le vitalisme potentialisé dans le tableau.