Événements de réception – TARTU, Estonie

Expositions

Retours

Retours est une exposition collective avec Damien Beyrouthy (France/Liban), Dénes Farkas (Estonie/Hongrie), Anna Guilló (France/Catalogne) et Pascal Navarro (France) à la Maison des arts de Tartu (19.11-13.12.2020). Pour cette exposition, les artistes ont été invités à réfléchir et à questionner la réception des œuvres d’art et des productions culturelles à travers leurs pratiques et leurs médias respectifs.

Atmosphère sanatoriale

Atmosphère sanatoriale est une exposition personnelle de l’artiste belge Bruno Goosse à la galerie Kogo (24.10-05.12.2020). Cette exposition explore l’atmosphère et l’architecture des sanatoriums pour tuberculeux, ainsi que les réactions qu’ils peuvent encore susciter aujourd’hui, après avoir cessé d’être utilisés.

À la lisière

À la lisière est une exposition personnelle de l’artiste français Jean Arnaud à l’Université de Tartu (21.11.2020-16.02.2021). Dans cette exposition, l’artiste capture la disparition et les réminiscences de deux arbres, l’un en Estonie et l’autre en France, dont les histoires l’ont frappé et qu’il a collectées.

Colloque

Le colloque « Événements de réception » rassemble des chercheurs qui examinent le concept d’événement de réception sous de multiples angles afin d’enrichir la compréhension de ce phénomène (Jakobi 2 & BigBlueButton, 19-21.11.2020). Plus d’informations ici

Diffusion en direct : https://button.ut.ee/b/lii-rle-2lb-kzp

Atelier doctoral

L’atelier doctoral « Contributions des approches et des méthodes du champ de l’art dans les sciences humaines » a lieu à Jakobi 2 -114 et sur BigBlueButton en groupe restreint (18.11.2020). Cet atelier présente les approches et les méthodes du domaine de l’art qui peuvent contribuer à la recherche en sciences humaines.

http://doktorikool.humanitaarteadused.ut.ee/events?lang=en


Bernard-Marie Koltès

    L’écriture, la pensée et la vie de Bernard-Marie Koltès (1948 – 1989) sont liées dans un pacte qu’il forgea à vingt ans devant un théâtre de Strasbourg et qui jamais ne sera rompu : être soi-même l’auteur de sa vie. Il ne possédait qu’une morale : celle de la beauté. Et qu’une loi : le désir.
On connaît de Koltès la trajectoire fulgurante : la rencontre avec Chéreau au début des années 1980, les pièces jouées à Nanterre-Amandiers, la reconnaissance publique et critique. On sait aussi combien cette œuvre a pu donner l’image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu’elle s’est jouée dans les confins de cités perdues, entre le delta du Niger, au cœur de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, ou près d’un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, et dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n’est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais vouloir approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se donner naissance ; ailleurs, il s’inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa des forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley.
Raconter la vie de Koltès, c’est tâcher d’écrire ainsi cette autre vie qui s’est écrite dans ce désir de se vouloir autre et dont ses pièces portent la trace. C’est tenter d’approcher l’œuvre et la vie ensemble puisqu’elles sont l’une par l’autre la réécriture.