Alain BARTHELEMY

Alain Barthélémy et Gabriel Gambini, fog.core, édition, 140 pages, 2025.

Alain Barthélémy est artiste-chercheur et commissaire d’exposition. Après des débuts proches de la scène du Net Art des années 2010, son travail évolue vers l’écrit et l’installation avec un intérêt constant pour les cultures en réseaux et les formes hybrides entre art et création littéraire. Agrégé d’arts plastiques et doctorant au sein du LÉSA, ses recherches portent sur l’influence des plateformes sur la création contemporaine.

Magalie MARTIN

Magalie Martin, Température, Tempérament, thermographie, dimensions variables, 2024.

Magalie Martin est artiste-chercheuse, doctorante contractuelle au LESA. Depuis 2023, elle arpente et thermographie les villes méditerranéennes en surchauffe. Elle prépare une thèse en arts plastiques sur la vision infrarouge (photographie IR, thermographie) comme méthode d’observation critique du réchauffement climatique, intitulée “La canicule sous vision infrarouge : techno-imaginaires du Pyrocène”.

Journée d’étude Disjonctions/Jean-Luc Moulène

JE Disjonctions

Cette journée d’étude a pour visée de proposer une analyse critique des Disjonctions de Jean-Luc Moulène. Réalisé entre 1983 et 1995, ce corpus de photographies est aujourd’hui identifié comme la première production reconnue de l’artiste et a participé, en France, à l’inscription de la photographie dans le champ de l’art contemporain.

Seront explorés la dimension d’étude des Disjonctions, les rapports que ces photographies entretiennent avec les notions de figure et de figuration, ainsi que les méthodes à l’œuvre, dans ce corpus, et leur persistance dans les pièces récentes de l’artiste. Il s’agira de révéler ce qui se joue au niveau de la pensée dans ce corpus singulier, c’est-à-dire de mettre en évidence la part théorique et politique qui semble toujours au travail dans les œuvres de Jean-Luc Moulène.

Sara ALONSO GÓMEZ

Sara Alonso Gómez

Maîtresse de conférences en Histoire et théorie de l’art contemporain à Aix-Marseille Université, Sara Alonso Gómez développe des interfaces entre la recherche, l’enseignement et la pratique curatoriale au carrefour de trois continents (Les Amériques, l’Europe, et l’Afrique). Ses travaux de recherche sur la « désobéissance artistique » permettent de mieux comprendre la relation entre art et politique au seuil du nouveau millénaire, et interrogent le potentiel d’insubordination de l’œuvre d’art face aux injonctions de la mondialisation.